Le scandale des 701kg de cocaïne saisais au port d'Oran continuent de couler l'encre en soulevant beaucoup de questions notamment sur les changements opérés récemment dans le secteur de la sûreté nationale et le lien de ces derniers avec l'affaire.
En effet, plusieurs acteurs politiques en l’occurrence les deux partis de l'opposition le RCD et le FFS tentent de voir la question de son profond. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a évoqué par le bais d'un communiqué un "règlement de comptes dans le sérail".
« Une fois de plus, l’opinion est désemparée et ne retient de ce nouveau feuilleton qu’un règlement de comptes dans le sérail pour livrer le pays à un clan ou à un autre, y compris par la violence, à la veille du plus important rendez-vous électoral constitutionnel du pays », lit-on sur le communiqué publié hier samedi par le parti commentant le limogeage d'El Hamel et l'affaire de la cocaïne tout en estimant que « des institutions régaliennes ou névralgiques font l’objet de pressions qui les livrent à des arbitrages relevant d’intérêts privés ».
Selon le Front des forces socialistes (FFS), l'affaire révèle « la déliquescence des institutions » de la République. S'exprimant vendredi lors du conseil national du parti, Ali Askri, l'homme fort de la formation déclare que « la situation du pays s’aggrave avec le maintient du régime actuel et la déliquescence des institutions révélée par les derniers scandales de corruption au plus haut niveau de l’Etat ».
L.D
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