La nostalgie vue par notre chroniqueur Larbi At Umalou

mars 12, 2018 by

La nostalgie ? Ça vient quand le présent n'est pas à la hauteur des promesses du passé.
Neil Bissondath
D'habitude prêt à dégainer sur tout ce qui bouge, les mots ne parviennent plus ces derniers jours à délier mes lèvres. Qu'en est-il de mes orgies syntaxiques fielleuses? Qu'en est-il de la nostalgie de mes razzias "stomalogistes" à l'encontre de Naima, Chwaki et le p'tit Abdou?
"Ô nostalgie quand tu nous tiens!"
En parlant de nostalgie à diamètre variable ou invariable, qu'en sais-je moi ! De toute façon, les maths sont pas mon fort. Donc en parlant de nostalgie, que fut ma surprise d'ouïr le nouveau sultan venu du pays des Tarbouches se dire qu'il se sentit comme un poisson dans l'eau lors de sa visite impromptue, il y a quelques jours en Algérie. À un détail prés, le temps des conquêtes Ottomane passé, il ne put en réalité se sentir que comme un poisson dans un petit verre d'eau. Certes verre d'eau, mais aussi minuscule que le sourire d'Ouyahia lorsque ce premier osa larguer devant l'assistance quelques scuds de l'autre côté de la Méditerranée. "On ne déshabille pas Marianne sous le voile d'Alger. On peut le faire à toutes les femmes algériennes, mais pas Marianne...
Il faut dire que le pacha des pachas se pensait en terre conquise. Il avait le sommeil facile à rêver de rebâtir un empire Ottoman sur les cendres des pays comme le nôtre tout comme celui "baigné du sang des Kurdes et des Arméniens". Il se sentait réellement en terre Ottomane, poussant même le paroxysme lorsqu'on lui posa la question sur le colonialisme Ottoman en Algérie en "punchlinant" cette phrase qui a encore gommé le sourire d'Ouyahia : "Si on vous a colonisé, vous parlerez actuellement turc" affinant un énième bras d'honneur de l'autre côté, chez les gaulois. Sauf que ce que ne comprend pas Monsieur Erdogan, c'est que si on suit sa logique, on parlerait encore le phénicien, romain, germanique, latin et je ne sais quelle langue encore de tout ceux qui ont visité notre cher pays. Et pourtant trois siècles entiers sont passés pendant lesquels le peuple algérien a vu autant d'horreur que sous le joug de la France. Alors un conseil Monsieur, arrêtez de croire que vous puissiez encore vous sentir chez nous ne serait-ce qu'une minute comme dans un de vos harems. Retournez chez vous pour faire le petit sultan, nous avons déjà le nôtre.

1 commentaire:

  1. Erdogan se permet de pédaler nos responsables, alors c'est normal qu'il pense nous faire la même chose.

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