Un mouvement de gréve sans précédant a provoqué une situation de plus en plus décadente dans nos hôpitaux. Le bras de fer qui perdure depuis cinq mois entre les médecins résidents et le Ministère de la Santé ne semble pas arriver à sa fin.
En effet, dans un préavis parvenu à notre rédaction, le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) menace de hausser encore le ton pour arracher ses droits. Il affirme qu'à partir de premier mai, le service minimum ne sera plus assuré par les médecins résidents.
"La situation financière très délicate des résidents les mettant dans l’incapacité de subvenir aux frais de transports pour rejoindre leurs lieux de travail ; nous vous informons que la présence des résidents dans les points de garde ne sera plus assurée à partir du 01/05/2018", annoncent les grévistes.
Une situation "très grave" qui appelle à un pourrissement du secteur de la santé en Algérie, il s'agit également d'un défit auquel les autorités devraient trouver une résolution autre que celle des arrestations.
Les médecins grévistes revendiquent notamment l’amélioration des conditions de travail et l’abrogation du caractère obligatoire, du service civil et militaire.
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