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Il était à peine 16h00 que les entrées de la place Stalingrad commençaient à recevoir leur lot de drapeaux si chers à Bessaoud Md Arav. Les robes Kabyles, colorées quant à elle, venaient instituer la tenue de l'hommage rendu pour la mort du chantre de la chanson Kabyle, Matoub Lwennas.
Le temps était clement, une brise de fraîcheur s'engouffrait un peu partout. Les visages étaient gais, des inconnus venaient voir tout ce monde qui se receuille devant la petite scene improvisée au pieds des arbres.
Un homme assez jeune prend la parole et demande une minute de silence puis dit quelques mots à propos du combat de Lounes Matoub. C'était l'animateur. Ensuite il invita le premier intervenant qui était un certain Yala Seddiki, journaliste à BRTV, écrivain qui a notamment traduit les deux derniers albums de Matoub.
Son intervention était intimiste, sereine et pédagogique. Elle était ponctuée de petites anecdotes à propos du chantre assassiné et la finit par un Asefru inédit de Matoub.
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Il y avait une intervention assez remarquée d'un jeune activiste assez expressif. Il a notamment exhorté la jeunesse à poursuivre le combat noble que fut celui de Matoub. Mais la surprise fut celle de l'intervention de Massin Ferkal, un certain jeune étudiant qui était avec Ce dernier lorsqu'il fut criblé de balles en 1988 à Ain El Hammam ex Michelet.
Une demie heure plu tard, l'artistique entama avec la chanson "Allah Akbar" Le jeune A.Lounes interpréta quant à lui une chanson d'Oulahlou "Idjadarmiyen" ( Les Gendarmes) et une autre de Matoub "Lhedjadj" pour finir avec un Amirouche plus connu pour ses positions hostiles au pouvoir et son affiliation grandement assumée pour le MAK.
Cette journée de commemoration n'était surement pas à la hauteur de l'homme qu'il fut, mais ça a eu le mérite d'avoir rassemblé "Tarwa N Lwennas" (enfants de Lounes). Aujourd'hui, nous avons constaté que Lounes était une légende et que son nom, son visage fait déjà partie de l'histoire des grands hommes.
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