"Visa d'études endurci" : L'ambassade de France réagit et s'explique

août 04, 2017 by

L'ambassade de France en Algérie, a mis en ligne un communiqué et s'est expliquée sur les nouvelles mesures ajoutées aux démarches de visa d'études qui ont suscité une forte inquiétude et indignation chez les étudiants candidats à poursuivre leurs cursus dans les universités françaises.

L'ambassade de France affirme que les démarches de visa d'études restent les memes. "la procédure et les conditions d’obtention n’ont pas changé.",  lit-on dans le communiqué.

Néanmoins, l'ambassade de France déclare que ses  services consulaires "ont récemment mis l’accent sur les conditions d’hébergement"   pour l'intérêt de l'étudiant et suite à " de nombreux cas d’irrégularités constatés et des conséquences négatives pour les étudiants."

La nouvelle mesure pour la délivrance de visa d'études exige  "des conditions à remplir en matière de logement, l’étudiant doit fournir l’adresse de son domicile à son arrivée en France et les justificatifs de son hébergement pendant les trois premiers mois de son séjour. Ces justificatifs peuvent être :
- s’il s’agit d’un hôtel : réservation et ressources nécessaires pour couvrir la totalité des frais. Une avance de 30% de la réservation d’hôtel est exigée afin de s’assurer de l’installation de l’étudiant dans les meilleures conditions possibles.
- s’il s’agit d’un hébergement chez un particulier : attestation sur l’honneur (avec les justificatifs d’habitation du particulier concerné).
- s’il s’agit d’un hébergement dans un établissement d’enseignement (ou une institution) tel que le CROUS : attestation de ladite structure.", explique l'ambassade.

Une mesure qui a été ajoutée après une compagne  du service des visas du Consulat général qui a constaté  que plus des trois quarts des dossiers accompagnés par une  réservation d’hôtel annulée juste après l'obtention  du visa.

"En annulant sa réservation d’hôtel ou en modifiant son adresse d’hébergement, l’étudiant se prive des justificatifs obligatoires lors de son arrivée en France et pour ses trois premiers mois de séjour. Il encourt alors plusieurs risques : refus de délivrance de visa, refoulement à la frontière, refus de délivrance de titre de séjour ou obligation de quitter la France.", argumente l'ambassade de France.



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