Exploitation du gaz de schiste : l'avis d'un expert

octobre 09, 2017 by


"Rien ne nous appartient, la terre nous y prêtée par les générations futures".  Après avoir sucé notre pétrole, spolié nos terres, bradé nos richesses, volé notre espoir et hypothéqué notre avenir, c'est le destin des générations futures qui se joue sur le table du gouvernement.

En effet, lors de sa rencontre avec les cadres de Sonatrach à Arzew, Ouyahia avait demandé aux responsables du secteur des hydrocarbures de passer à l'exploitation des gaz et pétroles de schiste. Selon lui, l'exploitation de ces réservoirs non conventionnels, ne va pas ouvrir les portes de l'enfer.Méconnaissant des dangers que puisse représenter l'exploitation des ces réserves sur la faune et la flore, Ouyahia en cavalier texan, fonce droit dans l'enfer emportant avec lui le destin des habitants et des terres du sud.

Faut-il  rappeler que le danger réside dans la technique utilisée dans ce genre de forage, ce qu'on appelle : la facturation hydraulique; une technique qui consiste à injecter, à haute pression, un liquide constitué d'eau et de produits chimiques toxiques , dans la roche pour la fracturer et libérer les hydrocarbures qui s'y trouvent piégés, le drame est que la facturation ne peut pas être contrôlée et peut atteindre l'albien ( l'étage où se trouve la nappe phréatique ) et le contaminer.

Il faut signaler que la nappe phréatique albienne, est la source principale d'eau pour les habitants du sud, mais aussi la piece maitresse pour l'équilibre de l'écosystème, compte tenu de de là faible pluviométrie dans cette cette région.Au lieu de la polluer, il va falloir l'exploiter comme l'ont fait les lybiens et transformer le sud en une nouvelle Californie.

D'un autre point de vue, un litre d'eau coûte plus cher qu'un litre de pétrole, il serait plus judicieux de préserver cette richesse et de l'exploiter à bon escient.

Les entreprises françaises sont les premières à baver devant le volume extravagant de nos réserves en la matière; plus de 180 000 miliards de m3 de gaz se trouvent dans nos réservoirs. Mais une question se pose : pourquoi ce qui est interdit en France serait-il permis chez nous ? Ouyahia devrait nous donner des réponses.

Pour rappel, le parlement français avait voté contre la loi sur l'exploitation des gazs de shiste .


Salim Chait
Expert et ingénieur expérimenté  des données travaillant pour une multinationale

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