Réactions. Le journaliste Djamel Alilat répond à Naima Salhi

octobre 11, 2017 by


Après ses propos jugés "insultants"   émis contre Ferhat Mehenni, l'homme le plus contesté en Algérie pour ses idées politiques, plusieurs personnages publics  ont passé à tabac
 Naima Salhi (présidente d'un parti d'obédience islamique). Nous vous relayons ici la réaction du journaliste d'El Watan Djamel Alilat.

À l'âge où Ferhat affrontait la redoutable sécurité militaire, quand il chantait partout, gratuitement, pour éveiller les consciences, quand il croupissait dans les cachots de Lambese-Berouaghia pour avoir fondé, lui et ses compagnons, la première ligue algérienne des droits de l'homme, quand il sacrifiait sa vie privée et sa famille pour ses idéaux de liberté et de dignité pour les siens, quand il dépensait tout son temps, son argent, son énergie dans tous les combats, toute...s les causes justes de son peuple, à cet âge là, Naima Salhi affrontait courageusement les séchoirs, se battait vaillamment contre les vernis à ongles, bataillait fougueusement contre ses cheveux fourchus et engageait déjà une lutte sans merci contre la cellulite. Quand elle est devenue députée, on ne sait trop par quelle grâce ou par quels talents cachés par un bout de dentelle, Naima s'est engagé dans l'ultime combat de sa vie : la polygamie. Faire en sorte que les hommes aient le droit d'épouser plusieurs femmes. Aujourd'hui elle traite ce même Ferhat de terroriste et somme ses parrains politiques de le liquider. Petite, tu ferais mieux de retourner à ton salon de coiffure ou d'ouvrir un magasin de hidjabs pour les femmes de ton genre. La politique, c'est sérieux. Il vaut mieux la laisser aux hommes et aux femmes qui ont des principes, de vrais combats et des causes à défendre. Allez, petite, sans rancune.

Djamel Alilat, journaliste au quotidien d'El Watan


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