Adossé hier samedi à la colonne grise qui trône au milieu des livres à la bibliotheque Divan, sur cette dernière est transcrite une citation où Freud avouait sa fascination pour les poètes et les écrivains.
Ça tombait bien. Kamel Daoud, l’écrivain journaliste algérien qui fait plus consensus de l’autre côté de la méditerranée que dans son propre pays, se prend au jeu des questions-réponses enchainant l’analyse en général du métier d’écrivain, de penseur, d’anarchiste en quelque sorte entre les deux rives de la méditerranée.
Le ton était donné dès l’entame. L’auteur de Meursault contre enquête présente sa perception tranchée sur le rôle de l’écrivain ou l’intellectuel en Algérie et son impact sur l’évolution de la pensée et le « Penser » seule solution pour contrer la nébuleuse du conservatisme religieux.
Après une brève présentation de son nouveau roman « Zabor ou les psaumes », la modératrice aborde sa situation vis-à-vis du paradoxe de son pays où la vitalité d’un peuple libre est contenue dans le carcan de l’idéologie, de la négation de son histoire et sa culture millénaire, mais surtout la négation même de soi-même.
La conférence dura trois quart d’heure pour finir une dédicace qui a ravi les fans de la nouvelle plume algérienne.
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